Les lettres de crédit constituent l’un des moyens les plus utilisés pour réduire les risques de paiement des transactions entre importateurs et exportateurs. Elles garantissent chaque année la bonne fin de plus de 2.000 milliards de dollars de transactions.

Mais leur gestion repose souvent sur des documents papier et impose une lourdeur importante (édition ; réponse ; ressources humaines, …) tant du côté Bancaire que des exportateurs. C’est sans doute la raison qui a poussé le consortium Bancaire R3 à créer deux prototypes de lettres de crédit et de créances afin d’évaluer si un standard de marché pourrait être développé autour de la technologie de registres distribuées dite « Blockchain ».

Ce consortium R3 (créé en Septembre 2015, basé à New York) a pour objectif principal de développer, tester et promouvoir des applications financières de type « Blockchain ». Il totalise à ce jour, sur le sujet du Trade Finance, une quinzaine de banques internationales de premier plan (dont S.G., BNP et Natixis). Dans cet article, AU Group envisage les évolutions que vont connaître les lettres de crédit dans les prochains mois.