Toutes les entreprises ont recours à des crédits pour financer leur activité. De tous les créanciers, l’entreprise, elle-même, est le plus important. En effet, le crédit accordé implicitement entre elles à travers les délais de paiement (le « crédit inter-entreprises ») est la première source de financement en France. En 2017, il représente un chiffre vertigineux de 635Mds € (source FIGEC) soit près de 3 fois le crédit bancaire. L’établissement financier, lui aussi, s’engage de différentes façons auprès de l’entreprise. Outre les prêts moyen et long-termes qui visent à financer les investissements (équipement, croissance organique ou externe, etc.), il met quasi systématiquement à disposition des fonds sous forme de « crédits de trésorerie », permettant de financer l’activité courante.

Pratique plus méconnue et moins répandue, l’entreprise peut également demander à son partenaire financier d’apporter son concours sous forme d’engagements que l’on appelle « crédits par signature ». Dans ce dernier cas, le garant prête alors simplement sa signature sans supporter de charge de trésorerie. La « caution », l’ « aval » et l’« acceptation » sont autant de crédits par signature bien que la forme la plus répandue soit  généralement la caution. Dans cet article découvrez comment la caution constitue un moyen pour financer votre croissance.