Délais de paiement : 5 conseils pour réduire ou éviter les retards

Comment une entreprise peut-elle mieux gérer les retards de paiement ? Découvrez 5 conseils d’experts pour y faire face.

Formaliser sa relation contractuelle avec ses clients

« Dans la mesure du possible, au-delà du bon de commande, sur papier volant, même avec en-tête, il faut imposer un véritable contrat pour formaliser sa relation avec ses clients. Ce contrat doit prévoir toutes les éléments nécessaires à la bonne relation entre les deux entreprises : décrire la marchandise, sa livraison, les modalités de paiement et une clause d’attribution de compétences, c’est-à-dire définir le tribunal qui sera saisi en cas de désaccord », explique Denis Le Bossé, président du cabinet de recouvrement de créances Arc.

Former ses collaborateurs

Tous doivent être formés à procéder aux relances, jusqu’aux commerciaux ou techniciens. Dans un baromètre du cabinet Arc, 39 % des PME estiment ne pas avoir besoin d’améliorer leur poste clients. « Quand on voit les résultats, on peut en douter… », juge Denis Le Bossé.

Communiquer sur sa volonté de se faire payer

« Il ne faut pas hésiter à affirmer sa volonté d’être payé, auprès de toutes les entreprises, quelle que soit leur taille… Une prestation de qualité doit être payée, et à échéance, il n’y a pas à en débattre. » Et véritablement oser se faire payer. Il faut avoir une politique éducative de fermeté, vis-à-vis des clients.

Anticiper

En vérifiant, avant même l’échéance, que la facture a été reçue et validée. Ce qui permet de traiter les éventuels litiges en amont.

Intervenir rapidement

Ne pas laisser traîner ses créances mais, au contraire, anticiper la transmission des dossiers en contentieux. « Trop d’entreprises renoncent à réclamer leurs créances à l’issue de quelques relances écrites et téléphoniques restées infructueuses. Il faut au contraire poursuivre l’éducation des clients en transmettant le dossier à un prestataire amiable qui poursuivra l’action menée en interne. Cela peut se faire entre 45 et 60 jours après l’échéance », ajoute Denis Le Bossé. Ensuite ? Ce sera le temps du contentieux et des procédures judiciaires…

Source : Les Echos