La mise en place d’une politique de CASH MANAGEMENT

La mise en place d’une politique de CASH MANAGEMENT est une démarche d’entreprise qui est réussie quand on respecte les techniques et prend en compte les hommes.

L’entreprise et l’approche CASH : 5 clés pour réussir !

Le CASH management permet à l’entreprise de disposer en permanence de liquidités en quantité suffisante, ni trop peu, ni pas assez. Encore faut-il que l’activité elle-même en génère assez (une rentabilité suffisante) ! Voici 5 facteurs qui feront le succès de cette politique de gestion.

1ère clé : une solide volonté des dirigeants

En premier lieu, comme dans toutes démarches d’évolution de l’entreprise, l’impulsion de la direction doit être clairement exprimée et le choix de cette pratique de gestion doit être affirmé et répété en permanence. On a trop souvent vu des projets de cette nature uniquement portés par les directions financières, sans un franc soutien de la direction générale ! Assurément de tels projets ne peuvent pas s’inscrire dans la spirale du succès car ils sont empêchés par  les coups de boutoir des différents services de l’entreprise dérangés par le changement.

2ème clé : un fonds de roulement (FDR) suffisant

En second lieu la structure financière doit être suffisante, c’est-à-dire qu’il est impératif que les investissements nécessaires à l’activité de l’entreprise soient financés conformément à leur durée d’utilisation et que, malgré le temps qui s’écoule, une réserve financière adaptée à la nature de l’activité de l’entreprise doit être conservée en capitaux propres. En un mot l’entreprise doit savoir rémunérer ses actionnaires sans pour autant se démunir de ses capitaux permanents et de sa capacité à investir.

3ème clé : une organisation efficiente du processus « Order to cash »

Ensuite, l’analyse du processus de fonctionnement, qui va de la prise de commande jusqu’à l’encaissement, doit être réalisée en profondeur pour rechercher toutes les optimisations possibles afin que les relations financières avec les clients soient harmonieuses et génèrent un coût de fonctionnement le plus réduit possible, tout en produisant les rentrées de trésorerie attendues. L’externalisation, la dématérialisation, l’industrialisation, l’automatisation, sont des voies possibles à étudier pour amplifier les performances.

4ème clé : la maîtrise du risque clients

Puis, le risque d’impayés et la défaillance des clients est encore aujourd’hui celui qui peut anéantir brutalement le bénéfice réalisé par l’entreprise. En outre les clients mauvais payeurs peuvent déstabiliser la trésorerie de l’entreprise, car l’absence de rentrées de trésorerie à l’échéance convenue conduit à des variations imprévisibles des flux financiers. La prévention du risque client (voire sa couverture) est ainsi fondamentale pour fiabiliser la réalisation des résultats et leur transformation en trésorerie.

5ème clé : un suivi partagé des performances de l’optimisation durable du besoin en fonds de roulement (BFR)

Enfin, le projet d’optimisation durable du BFR, qui est un projet d’entreprise, doit être suivi très régulièrement à l’aide de tableaux de bord accessibles et compréhensibles par tous. Les performances doivent être connues et récompensées. Les échecs doivent être corrigés et leurs causes analysées et utilisées pour améliorer l’ensemble de la démarche. Ainsi, la pratique de CASH MANAGEMENT contribue-t-elle  à conforter l’entreprise dans sa situation financière et sa recherche de qualité et de performance.

La rédaction