- Le PGE : une aide devenue fardeau – Bien que le Prêt Garanti par l’État (PGE) ait été crucial pour les TPE-PME durant la crise sanitaire, il devient aujourd’hui un fardeau pour de nombreuses entreprises qui peinent à rembourser, notamment en raison de mensualités élevées et de la dégradation de l’économie.
- Impact sur la trésorerie et défaillances – De nombreuses entreprises, notamment dans les secteurs du retail et de l’hôtellerie, subissent des difficultés financières exacerbées par la crise économique, ce qui mène à des fermetures et des redressements judiciaires. Le PGE est souvent perçu comme une “dette morte”, difficile à honorer dans ce contexte.
- Rééchelonnement limité mais nécessaire – Pour aider les entreprises en difficulté, un dispositif de rééchelonnement des dettes, jusqu’en 2026, a été mis en place. Cependant, ce rééchelonnement n’est pas toujours facile à obtenir et peut entraîner des hausses des taux d’intérêt et des risques pour la réputation des entreprises.
- Difficultés de remboursement et perspectives incertaines – Malgré des taux d’intérêt bas (moins de 1 %), la situation reste difficile pour beaucoup d’entreprises. Les dirigeants doivent jongler entre des remboursements de dettes et une baisse de l’activité, avec un risque croissant de défaillance, notamment pour les plus petites entreprises.
- Mesures de soutien insuffisantes pour certains – Bien que des rééchelonnements aient été accordés à certains secteurs en difficulté, des études montrent que le nombre d’entreprises à risque de défaillance pourrait doubler si la situation économique ne s’améliore pas. Les dispositifs de soutien, bien qu’utile, ne suffisent pas à garantir la stabilité financière pour toutes les entreprises concernées par le PGE.