Tout chef d’entreprise est un FINANCIER car il doit savoir mobiliser suffisamment de capitaux pour réaliser l’objectif économique qu’il ambitionne, et ensuite les faire fructifier pour assurer la pérennité de son activité. C’est quand il est un bon COMMUNIQUANT qu’il réussit à convaincre ses partenaires de la pertinence de son projet et à démontrer la réalité de ses performances.
En tant que GESTIONNAIRE, le chef d’entreprise est obligé, entre autres, de tenir une comptabilité, c’est ce qui est défini dans l’article L 123-14 du code de commerce :
« Les comptes annuels doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise ».
Les normes comptables (françaises et internationales) précisent les principes qui s’y attachent, avec plusieurs objectifs :
- La comptabilité est un moyen de preuve sur le plan juridique
- Elle est un outil de gestion qui permet de comparer ses propres performances dans le temps et les performances des entreprises d’un même secteur
- Elle permet de calculer les impôts que les agents économiques doivent payer à l’État
- Elle est à la base de la consolidation macroéconomique des performances du pays
Bien évidemment tout ceci n’est possible que si la comptabilité est conforme à la définition qui en est faîte ci-dessus et que ses principes sont respectés. Parmi ceux-ci on citera le principe de prudence qui s’impose pour que la comptabilité reflète l’image fidèle qu’on attend d’elle.
C’est à partir des publications comptables (dont l’établissement est obligatoire) que l’entreprise apportera la preuve que la confiance qui lui a été accordée était bien méritée !
Ainsi, la comptabilisation des engagements de l’entreprise (les créances par exemple) mérite d’être précise :
- Les créances sont-elles certaines et conformes à la réalité de l’activité ?
- Sont-elles toutes comptabilisées ?
- Sont-elles évaluées à leur juste valeur ? Lors de leur émission ? Ou à la clôture de l’exercice ?
- Ne portent-elles pas un risque d’insolvabilité ? Faut-il les déprécier ? Si oui de combien ?