Il était clairement possible de croire en 2009, après la réaction des assureurs-crédit à la crise, que l’âge d’or de l’assurance-crédit Excess était arrivé …
Or, même s’il y a eu beaucoup plus d’études réalisées, ce type d’assurance-crédit nécessite une motivation particulière et reste réservé à certaines entreprises. En effet, outre un chiffre d’affaires minimum, un certain nombre de critères rendent cette assurance particulière. Un tour d’horizon de ses principes aidera à mieux comprendre à qui elle s’adresse, ses forces et ses limites.
Il s’agit d’une assurance qui n’intervient qu’au-delà d’une franchise définie conjointement par l’assuré et l’assureur. En général, cette franchise correspond au niveau de sinistre que l’entreprise accepte d’assumer seule, sans mettre en jeu sa pérennité. L’assurance est donc appelée à intervenir uniquement sur des sinistres importants, ou sur un fort cumul, d’où son autre nom : assurance-crédit Catastrophe. L’autre grand principe est que l’assureur intervient peu et parfois même pas du tout dans la gestion du risque clients de l’entreprise. La gestion du recouvrement restant également entre ses mains. Dans cet article, AU Group évoque non seulement les grands principes de l’assurance-crédit Excess mais également ses atouts et ses limites.