Après s’être longtemps focalisés sur des problématiques liées au recouvrement de créances, les credit managers tendent désormais à intervenir sur l’ensemble du cycle «order to cash», c’est-à-dire de la gestion de la commande jusqu’à son règlement. Une évolution qui vise non seulement à répondre à l’exigence croissante des clients en termes de qualité de service fournie, mais aussi à améliorer les performances de l’entreprise dans un contexte macroéconomique moins porteur.

Pour les professionnels de la gestion du risque et du recouvrement de créances, la dynamique actuelle est particulièrement porteuse. Selon l’Association française des credit managers et conseils (AFDCC), les offres d’emploi autour de ces métiers se sont en effet récemment multipliées. Une tendance confirmée par son étude menée en partenariat avec le cabinet de recrutement spécialisé Hays et qui sera présentée durant la journée Crédit de l’association ce vendredi 15 novembre : parmi ses principaux enseignements, il ressort notamment que les embauches réalisées dans le cadre de créations de postes sont passées de 18 % en 2017 à 28 % cette année. Cette situation ne surprend guère les spécialistes du secteur. Certes, en France, les retards de paiement continuent de diminuer. D’après le baromètre du Cabinet Arc/IFOP publié le mois dernier, ceux-ci ont reculé en moyenne d’un jour chez les PME cette année (à 10,8 jours) et de 1,2 jour chez les grands comptes (à 8,9 jours). Pour autant, cette embellie ne suffit pas à inciter les entreprises à baisser la garde.

Les enjeux liés aux retards de paiement demeurent importants, insiste Eric Latreuille, président de l’AFDCC et credit manager chez SGD Group. Aucune piste ne doit être négligée au sein des organisations pour limiter les délais de paiement clients, d’autant que… [Lire la suite]

Source : Option Finance