Conseils à nos clients pour mieux traverser l’année 2012 et les suivantes!

L’arrivée d’un nouveau gouvernement à la tête de l’Etat signifie pour les entreprises toutes les espérances  et aussi toutes les inquiétudes, surtout lorsque la croissance n’est pas encore au rendez-vous

Les banques disposent de liquidités….

Le débat organisé le 9/02/2012 par les associations de la finance a mis en avant les difficultés que nos entreprises allaient rencontrer au cours de cette année 2012 car la crise perdure et parce que les Etats eux-mêmes rencontrent des difficultés dans l’équilibre de leurs budgets et l’obtention des financements publiques. Pourtant les banques disposent de liquidités et peuvent matériellement soutenir l’Economie.

…mais elles doivent appliquer les règles prudentielles de Bâle 3…

Le dernier rapport publié en Avril 2012 par l’OCDE sur le financement des PME et de l’entrepreneuriat met en évidence un durcissement général en Europe des conditions d’accès au financement des PME et de l’entrepreneuriat entre 2007 et 2010. L’entrée en vigueur des critères prudentiels de Bâle 3 coïncide avec les signes annonciateurs de la fin de la crise de confiance.

…ce qui complique la vie des entreprises, alors que les Politiques sont prêts à les accompagner.

Le petit déjeuner débat organisé par le cabinet ARC-juristes d’affaires le 29 Mars 2012 indique qu’en France les programmes politiques qui ont étayé la campagne présidentielle n’éludent pas les difficultés que les entreprises vont rencontrer pour maintenir et faire progresser leur compétitivité. Ils ont proposé, unanimement, des mesures d’accompagnement pour surmonter ces obstacles.

La notation financière est omniprésente….

La conférence organisée par CODINF le 16 Novembre 2011 sur la notation financière dans le cadre du salon du MIDEST a montré que c’est la transparence dans la communication financière des entreprises (ou des états) qui est au cœur du bon fonctionnement de l’économie, pour que les agences de notation, les sociétés d’information commerciale, les assureurs-crédit puissent correctement interpréter les performances et les orientations, des Etats, des entreprises, des marchés, des produits … auxquels ils s’intéressent.

…ce qui oblige à plus de transparence.

Le dénominateur commun à tous ces débats est la communication financière, qui doit être objective, claire et sincère et puisse permettre aux interlocuteurs à qui elle est destinée de pouvoir reconnaître la qualité de l’entreprise (ou du pays) et son devenir probable.

Les entreprises ne doivent plus subir. Elles doivent participer davantage.

Rappelons-nous qu’en France 85% des entreprises sont notées par des systèmes experts qui exploitent l’information légale ! Ces systèmes sont utilisés par les banques, les sociétés d’information commerciales, les assureurs-crédits, les affactureurs qui disposent ainsi d’une première information sommaire sur les entreprises clientes et leur permettent de les classer en fonction de critères qu’ils décident de choisir. On voit bien ainsi que ce premier classement réalisé par la machine met en évidence la nécessite pour les entreprises d’adopter une démarche proactive afin de ne pas subir ce jugement statistique et pouvoir expliquer, défendre, commenter…les données légales qui les concernent.

Voici 5 conseils qui peuvent être utiles aux chefs d’entreprises

Les chefs d’entreprises doivent ainsi apprendre à parler aux financiers et s’approprier les quelques règles de bon sens suivantes :

1-      Etablir ou faire établir des documents dans lesquels les informations sont simples, précises, concises. La qualité de la présentation de cette fiche de synthèse est un critère supplémentaire pour que ce document soit lu, soit crédible et reflète l’image de l’entreprise. En plus des performances réalisées il est souvent valorisant de préciser l’évolution de son marché, son positionnement, ses prévisions d’investissement, de recherche, de formation…et de bien formaliser les actions engagées pour construire l’avenir.

2-      Donner les informations au plus vite après la clôture de l’exercice comptable. La notion de temps est importante : on peut interpréter négativement un délai trop long dans la communication financière, de même que l’absence de régularité dans la communication peut vouloir signifier l’existence de difficultés.

3-      Parler des  informations négatives ou exceptionnelles qui touchent la vie de l’entreprise, soit parce que les résultats s’expliquent ainsi, soit parce que le coté exceptionnel va modifier le déroulement habituel de la vie de l’entreprise. Il ne faut pas hésiter à en parler, même en cours d’année, en prenant soin de mettre en regard les solutions retenues par l’entreprise pour corriger les impacts négatifs. Il faut expliquer quels vont être les effets que ces informations exceptionnelles vont avoir sur l’avenir de l’entreprise et sur ses performances futures.

4-      Chercher à communiquer spontanément avec vos principaux partenaires (fournisseurs, financiers, conseils…) en cours d’année, pour donner de vos nouvelles, maintenir les liens de partenariat et montrer votre désir de participer à votre notation (par exemple avec l’assureur-crédit pour les principaux fournisseurs, ou pour le banquier avec les analystes de la banque de France).

5-      Communiquer votre cotation banque de France en signe d’ouverture, de franchise et parlez-en avec vos interlocuteurs les plus importants.

 

La rédaction