Le changement doit aussi être individuel !

Le monde est en évolution. Les pays au gré des changements politiques bougent leurs orientations économiques, fiscales, sociales… Les entreprises doivent s’adapter en permanence pour répondre à ces évolutions et les hommes le doivent aussi, en anticipant, s’ils le peuvent et en profitant des opportunités que ces changements génèrent.

Le monde bouge en permanence dans tous les domaines et nous percevons que ces changements globaux imposent aux états, aux hommes, aux marchés, aux entreprises, aux salariés… de s’adapter. Les entreprises et les hommes qui les composent sont ainsi soumis à la remise en cause régulière des organisations et des pratiques des individus eux-mêmes pour qu’ils restent en phase avec leur environnement. Refuser ces évolutions c’est accepter de ne plus  correspondre aux nouvelles exigences, de ne plus être conformes aux nouveaux standards, de ne plus pouvoir être en compétition avec les autres, donc de régresser….

Les hommes doivent se remettre en cause régulièrement

Sur le plan humain cette remise en cause est difficile car elle impose de renoncer à certains automatismes (parfois inconscients) pour en adopter de nouveaux. Il y a là un nouvel apprentissage à réaliser, la nécessité de faire le deuil des anciennes pratiques devenues démodées ou obsolètes, donc  nécessairement des efforts à fournir. Cela ne veut pas dire qu’il faut tout oublier du passé, bien au contraire il faut retenir ce qu’on y a appris, sans nostalgie, sans culture passéiste et conservatrice. Cela ne veut pas dire non plus qu’il faut tout accepter sans chercher à comprendre le sens de ces remises en cause, sans réfléchir sur soi-même pour s’obliger à trouver le meilleur de soi.

Le doute permet de progresser si la satisfaction existe

On comprend bien que sans remise en cause on ne peut pas progresser et que ces évolutions sont souvent déstabilisantes parce qu’elles génèrent du doute. Elles doivent aussi procurer de la satisfaction pour être acceptées (mais l’homme est intelligent par définition !) et doivent générer une dynamique du progrès et une nouvelle ouverture d’esprit. Ce qui pousse à l’action c’est la satisfaction, la récompense : la satisfaction est le carburant de l’individu qui lui permet d’avoir envie d’aller plus loin, de recommencer pour obtenir de nouvelles satisfactions – découvertes, argent, plaisir, ego, ambition, reconnaissance, exaltation, félicitations, joies d’être acteur du changement… Les animaux nous montrent l’exemple, ils obéissent aux ordres du maître car ils obtiennent leurs récompenses. Le petit enfant lui aussi apprend s’il est sollicité et félicité.

Les certitudes et l’autosatisfaction sont contre productives

La certitude est une position confortable cat elle écarte le doute, mais devient un frein à l’évolution parce qu’elle ne laisse plus de place à la remise en cause. On peut avoir ses propres convictions (heureusement !) mais elles ne doivent pas devenir des certitudes.

De même l’autosatisfaction, qui est un sentiment de contentement au regard de sa propre situation ou de ses propres réalisations, est stérile car c’est une récompense que l’on s’administre à soi-même à défaut de l’obtenir des autres, par orgueil, par peur, par timidité…  C’est comme un manque de confiance en soi !

 

 

La somme des satisfactions doit être plus élevée que celle des doutes

Souvenons-nous de ce qui nous fait avancer ! L’individu progresse si la somme des satisfactions qu’il reçoit ou qu’il perçoit est plus grande que celle des doutes qu’il éprouve. La remise en cause oblige à faire des choix, à rechercher le meilleur, à explorer d’autres voies, à s’imposer une exigence d’efficacité….. En ligne de mire il faut rechercher les satisfactions que ces remises en cause vont procurer. Le solde positif – satisfactions / doutes – génère la confiance qui nous pousse à agir. Encore faut-il ne pas s’auto satisfaire de ses propres succès !

En balayant nos certitudes, en recherchant encore plus l’écoute des autres et la compréhension du monde qui nous entoure, nous créons les conditions pour progresser. Les satisfactions obtenues, même seulement celles du chemin parcouru, ou celles gagnées sur nos propres turpitudes, récompenseront largement les efforts accomplis et donneront assez d’énergie pour poursuivre la route vers l’objectif que chacun se fixe.

La rédaction