Le crédit management pratiqué dans les entreprises dépend de nombreux facteurs inhérents à chaque entreprise : taille, secteur d’activité, organisation commerciale, structure financière et choix stratégiques influent sur le positionnement du service dans l’entreprise et sur son organisation.

On constate également une influence culturelle forte qui permet de distinguer plusieurs tendances comme le modèle anglo-saxon ou le modèle latin.

L’approche anglo-saxonne intègre des principes destinés à assurer aux actionnaires que cet actif est bien géré et que le risque crédit est maîtrisé. Il se base donc sur une analyse crédit poussée, réalisée principalement en interne, qui aboutit à une proposition de limite de crédit devant être approuvée par le niveau hiérarchique adéquat. Le recouvrement est souvent effectué par les mêmes personnes qui interviennent en analyse crédit.

L’approche latine et plus particulièrement française est différente car la gestion du risque client est souvent externalisée par exemple vers l’assureur crédit. Dans ce cas, le crédit management se concentre d’avantage sur le recouvrement de créances et sur l’administration de la police d’assurance. La gestion du risque crédit est moins fréquente mais permet d’arbitrer les cas qui sortent du cadre « normal » des processus de gestion.

Chaque mode a des avantages et des inconvénients mais l’essentiel est de se poser la question : est-ce que mon organisation est en phase avec le besoin de mon entreprise ? Des processus déphasés peuvent brider le commerce et générer des tensions avec les vendeurs et ne permettent pas d’atteindre une bonne performance. 

Quels sont les principales organisations ? 

Est-ce à chaque entreprise d’inventer son propre modèle ?

Source : Bertrand MAZUIR  – etrepaye.fr