Chaque trimestre, Euler Hermes évalue l’évolution du risque pays. Afin d’en avoir une vision plus précise et complète, le leader mondial de l’assurance-crédit a ajouté cette année à son analyse les risques environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG). Une décision qui prend tout son sens au regard de la période que traverse actuellement le monde. En effet, en mettant à l’arrêt des pans entiers de l’économie internationale, l’épidémie Covid-19 a eu un impact négatif majeur sur les agents économiques du monde entier. Les préoccupations de ces derniers quant à la reprise sont grandissantes, et laissent entrevoir une possible résurgence du risque social qui pourrait affecter le climat des affaires dans de nombreux pays.

Dans ce contexte, Euler Hermes et Allianz présentent leur Indice de Risque Social (IRS). Cet indicateur reflète la vulnérabilité structurelle des pays aux risques sociaux. L’IRS évalue l’impact d’une résurgence potentielle du risque social dans un pays sur la stabilité politique et économique de celui-ci.

L’IRS est établi sur une échelle allant de 0 (risque social fort) à 100 (risque social faible), et est défini grâce à 12 sous-indicateurs, dont notamment la croissance du PIB réel par habitant, la part de la population active dans la population en âge de travailler, les inégalités de revenus, les dépenses publiques sociales ou encore la confiance de la population envers le gouvernement en place. Au total, Euler Hermes a calculé l’IRS de 102 pays pour l’année 2020.

Faible vulnérabilité dans les économies avancées, hétérogénéité chez les émergents

Sans surprise, toutes les économies avancées font partie des 35 pays les moins vulnérables au risque social. Le Danemark occupe la première place du classement avec un score IRS de 82,5, devant la Finlande (81,3) et la Suède (78,1). L’Allemagne (76,5), occupe la 5ème place du classement, devancée par … [Lire la suite]

Source : Euler Hermes