Au troisième trimestre, l’accès au crédit s’est amélioré pour les TPE, même s’il reste moins aisé que pour les PME.

Les start-up de la finance espèrent qu’un jour les PME se tourneront spontanément vers elles pour se financer ou placer leurs excédents de trésorerie. Mais, pour l’heure, les banques restent clairement incontournables, selon des statistiques publiées mardi par la Banque de France. Au troisième trimestre, l’accès au crédit bancaire est resté très largement ouvert pour les PME (entre 10 et 249 salariés) comme pour les très petites entreprises (TPE, moins de 10 salariés). Cette enquête – qui a pour particularité d’être menée auprès des entreprises et non auprès des banques – indique ainsi que les PME obtiennent dans 93 % des cas le crédit d’investissement demandé auprès de la banque (crédit obtenu en totalité ou au moins à 75 % de la somme demandée). Les financements de court terme restent, eux aussi, assez largement ouverts, avec un taux d’obtention de 83 %.

Handicap persistant

Par comparaison aux PME, les TPE apparaissent – comme toujours dans ce baromètre – beaucoup moins bien servies : pour les crédits d’investissement, leur taux d’obtention n’est que de 82 % (11 points de moins que les PME) et de 69 % pour les crédits de trésorerie (14 pts de moins que les PME). Malgré ce handicap persistant, les TPE ont tout de même vu leur accès au crédit s’améliorer au cours du troisième trimestre, en particulier sur le front des financements de court terme.

Source : Édouard Lederer – Les Échos